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Naissance catastrophe…

8 février 2016 - Famille, LifeStyle / StoryTelling
Naissance catastrophe…

 

Aujourd’hui, pour continuer de faire connaissance, j’ai décidé de vous parler de la naissance de Margot, notre aînée. J’avais écrit ce résumé à la veille de son premier anniversaire… 7 ans plus tard, mes tripes font encore des loopings, ma gorge se noue et mes yeux ne peuvent s’empêcher de verser quelques larmes quand je repense à cet accouchement catastrophique.

Âmes sensibles, s’abstenir…

 » Margot a bientôt un an et j’ai enfin réussi a faire un résumé de mon accouchement (ça a été très difficile et m’a coûté un paquet de mouchoir !). C’est encore très frais même 1 an après.

Voici mon expérience de l’accouchement catastrophe et de la césarienne en urgence très mal vécue…
Voici notre histoire, celle de mon homme, ma fille et moi…
Une grossesse normale avec pas mal de petits maux dus à des sinusites allergiques fréquentes qui se surinfectaient. Soignée quasiment à chaque fois par antibiotiques et cortisone, mais tout se passe bien, bébé évolue normalement, aucune contraction.

Photo de Julie la veille de l'accouchement

Photo de Julie la veille de l’accouchement

Environ 10 jours avant le terme, ça se corse, je commence à gonfler pas mal, constipation, langue chargée… les symptômes s’accumulent.
Je vais chez mon généraliste qui me laisse repartir en me donnant une ordonnance pour des bas de contention et me fais remarquer que j’ai la langue chargée. 2 jours plus tard, je vais aux urgences gynécologique me faire examiner et faire un monitoring (quoi de plus normal à 1 semaine du terme ?!). Je ressens une douleur lors de l’examen pratiqué par la sage-femme, mais tout va bien, bébé est haut, le col est fermé et ferme… « c’est pas pour aujourd’hui madame, vous pouvez rentrer chez vous, vous avez juste un peu trop de protéines dans les urines », j’entends encore cette phrase résonner dans ma tête ! (Avec le recul, je suis certaine qu’elle m’a décollé la poche pour déclencher l’accouchement… sauf qu’elle m’a laissé rentrer chez moi)
2 heures plus tard (il est environ 20h) des contractions très violentes et très rapprochées me secouent. Pour moi, ce n’est pas l’heure, je ressors tout juste des urgences ! C’est donc autre chose… J’essaie d’aller aux toilettes : impossible, je prends du Spasfon RAS, je prends un bain bien chaud, toujours rien ! Je suis assommée par ces douleurs en ceinture, elles ne me laissent pas le temps de respirer ! Je m’allonge, reprends un Spasfon, ça ne s’arrête pas ! Rien n’y fait. Je téléphone aux urgences d’où je viens, leur explique, ils me disent « peut-être des coliques néphrétiques ? ». C’est aussi ce à quoi je pensais car les contractions me prenaient en ceinture le dos et le ventre. « Venez tout de suite, on va vous réexaminer ! »

Nous prenons la fameuse valise de maternité. Je l’avais soigneusement préparée plusieurs semaines auparavant comme toute future maman (surtout lorsque c’est le premier). Nous partons pour la maternité, le trajet est très difficile, les douleurs ne me lâchent pas !

Une fois arrivée (il est 22h), la maternité me prend en charge, mon homme est mis de côté (un peu paniqué et très inquiet), on m’examine : « C’est le travail qui commence madame, vous êtes dilatée à 2 », on fait alors entrer mon homme ! Oufff… Cela fait déjà plusieurs heures que je souffre et je ne veux pas de péridurale. J’ai des problèmes de dos et trop peur des conséquences que cela pourrait engendrer, je résiste ! L’équipe médicale me demande 1 fois, 2 fois, 3 fois… 5 fois… 10 fois, « Madame, prenez la péridurale, il le faut ! »
Le gynéco de garde (qui n’est pas mon gynéco habituel) commence à dire, « de toutes façons, il faut qu’elle prenne la péridurale, ça va finir en césarienne ! »… et là, mon monde s’écroule !!!! Le mot est lancé ! Une césarienne ! Mais pourquoi ? Tout s’était bien passé jusqu’à maintenant. Le stress commence à m’envahir. Le travail suit son cours. Je résiste pourtant, pas de péridurale. Le travail avance bien. Je suis dilatée à 5 puis 6 puis 7. « Allez madame, prenez la péridurale »… « Non, j’ai peur, je ne veux pas »… « Mais il le faut, vous souffrez trop »… mon homme s’y met « il faudrait peut-être que tu acceptes, tu serais peut-être mieux » … alors, j’accepte !
Ils me piquent 1 fois, 2 fois, 3 fois, 4 fois, … ça ne vas pas car mon dos est abîmé ! L’anesthésiste tombe sur « du dur » chaque fois… au bout d’un moment je lui dis (en larmes) de prendre les radios de mon dos que j’avais portées. Elles sont à l’accueil ! Je n’en peux plus. Au bout de 6 fois, la péridurale est enfin posée et commence a faire effet… je ne sens plus la douleur, mais j’ai très peur pour mon dos, peur de ne plus retrouver l’usage de mes jambes après tout ça…
La petite, en revanche, commence à souffrir et ne plus supporter les contractions… son cœur ralenti à chaque nouvelle contraction ! Elle est en souffrance.
Aussi, le travail n’avance plus depuis la pose de la péridurale, je suis dilatée a 8… Ça y est presque, je pense « courage ma puce, tiens bon ! »… la sage-femme décide alors de percer la poche des eaux afin de tenter faire redémarrer le travail et de faire descendre la petite qui est toujours perchée.
Poche percée… liquide amniotique méconial … mince alors ! Ça se complique…
On m’injecte 2g de Clamoxyl pour éviter l’infection à cause du liquide verdâtre… je commence a avoir envie de pousser. « Ce n’est pas le moment madame vous n’êtes qu’à 8, on va vous faire la césarienne ! » « NOOOON !!!!!! Je veux pousser, c’est bon ! Elle va venir ! » La sage-femme me dit de tenter, mon homme est près de moi, il essaie de m’aider comme il peut. Mais rien n’y fait, Margot ne descend pas…
Et là, c’est la cata ! La sage-femme demande à mon homme « c’est moi ou elle commence à avoir les yeux jaunes ? » Mon homme confirme… je commence à devenir jaune ! Que se passe-t-il ? Mon foie est en train de lâcher. C’est décidé CESARIENNE ! Je pleure, je ne veux pas, mais je ne peux rien faire. On éjecte mon homme. On commence à m’attacher et à me faire la rachianesthésie par la péridurale… je sens une douleur atroce dans mon bras droit et mon épaule (Pourquoi ? personne ne sait…)… j’ai mal… j’ai peur… je pleure… j’ai l’impression que l’on m’arrache le bras droit… j’entends tout, je ferme les yeux… on m’ouvre le ventre… je sens tout, la sensation est étrange.
On sort ma puce… « Regardez, elle est là » … je vois quelqu’un passer très vite en la tenant en l’air dans ses mains… elle ne crie pas… ne respire pas… mon homme s’inquiète dans la salle d’attente… il ne coupera pas le cordon, moi qui y tenais tant !!! Je ne réalisais pas ce qu’il se passait. Que Margot était née. Qu’elle pouvait ne pas vivre. C’était irréel. Au bout de quelques minutes, quelqu’un me dit, vous l’entendez ? C’est elle qui cri ! Je n’entends rien. Je m’inquiète. On m’aspire je ne sais quoi… je demande au gynéco de m’expliquer ce qui se passe ? Ce que l’on me fait ? De me rassurer ? Pouvez-vous me parler ? Mais pour seule réponse, j’ai un « on verra plus tard, je suis concentré ! » qui me semble très sec et froid. Je pleure toutes les larmes de mon corps… Mon pire cauchemar vient de se réaliser.

Photo de Margot quelques heures après sa naissance

Photo de Margot quelques heures après sa naissance


Je n’ai aucune notion du temps, nous sommes le 4 Mai 2008, il est 2h du 
mat’, Margot est née… 52cm, 2kg720.

On me sort du bloc, mon homme arrive, on me montre ma puce 2 minutes juste le temps de la poser un peu contre moi et on me l’arrache pour la mettre en néonat…

Environ 1h plus tard, on me remonte dans ma chambre, une chambre double alors que je voulais être seule… ma voisine a son bébé, un accouchement de rêve, je ne fais que pleurer… on va me changer de chambre dès que ça se libère… le lendemain.

Il est 7h, mon gynéco me téléphone, on l’a prévenu, il me demande ce qu’il s’est passé. Je n’en sais rien. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Pourquoi ? Comment ? Il était en long week-end, mais il vient me voir de suite.

Je téléphone à ma mère pour lui annoncer la naissance de Margot. Nous n’avions eu le temps de ne prévenir personne la veille au soir. Il est environ 8h. Elle me dit « Et alors ? Ça c’est bien passé ? » Je lui réponds que non, et je fonds en larmes (encore). Je l’entends parler, me poser des questions. Je suis incapable de répondre tant je pleure et tant ma gorge est serrée. Je passe le téléphone à mon homme qui lui résume la situation. Elle vient ! 

Finalement, je suis tellement dans un état lamentable qu’ils me trouvent une chambre individuelle. On m’assoie dans un fauteuil mais je fais un méchant malaise. Ils ont, encore une fois, cru me perdre. On me transporte alors sur un brancard…

Le lendemain, le kiné essai de me faire lever, impossible ! Je m’évanouie ! Je suis trop faible.

On me transfusera 1 semaine plus tard car mon foie, qui s’est remis à fonctionner, détruit mes globules rouges ! Je ne voulais pas de cette transfusion, pour moi, je n’était pas à l’article de la mort, on aurait pu s’en passer. Ma mère et mon conjoint donneurs universels voulaient me faire un don, mais la maternité a refusé. Nous étions très déçus. Ca fait une impression bizarre d’avoir le sang d’un étranger en soi. J’imagine la sensation des transplantés.
Je suis jaune car mon foie s’était arrêté de fonctionner pendant l’accouchement.

J’ai des problèmes de coagulation… un hématome s’est formé au niveau de la cicatrice de la césarienne, il fait 18 cm de long sur 5 cm d’épaisseur ! Il me fait beaucoup souffrir. On me parle de ré-ouvrir pour poser un drain. Je n’en peux plus, je ne veux plus qu’on me touche. Et si ils ré-ouvrent la cicatrice ? Qui dit qu’un nouvel hématome ne va pas se former ? Finalement, la cicatrice se ré-ouvre seule, une infirmière vient chaque jour presser l’hématome pour qu’il sorte et s’estompe. C’est encore une fois très douloureux.
Je suis énorme. J’ai beaucoup gonflé car mes reins ont aussi cessé de fonctionner pendant le travail. Mes reins ont beaucoup de mal à repartir, on m’injecte des tas de produits pour les forcer à fonctionner et me faire dégonfler. Le Lasilix qu’on injecte dans la perfusion sans me le dire me provoque des brûlures au niveau des reins. Je découvre après coup ce qui me fait cet effet.
Moi qui n’avais aucune vergeture, j’en découvre plein sur les hanches. Ça me fera un souvenir….

Mon pancréas aussi s’est arrêté de fonctionner et redémarre tout doucement.
J’ai un comblement de la poche pleural gauche, je tousse. Tousser me fais un mal de chien au niveau de la cicatrice.

Pendant 4 jours, je vais demander à plusieurs reprises qu’on me transporte auprès de Margot qui n’est que 2 étages plus bas ! Impossible. Je suis intransportable. On ne peut pas me la monter car si elle quitte la néonat c’est pour toujours.
J’ai quelques visites, mais pas de joli bébé près de moi à montrer… je suis une loque.

Arrivée de Margot auprès de moi

Arrivée de Margot auprès de moi

Quatre longs jours après l’accouchement, on m’apporte Margot. Enfin… Nous faisons connaissance. Tout va bien pour elle. Ce séjour en néonat était pour être sûr qu’elle n’aurait pas de séquelles de cet accouchement et qu’elle n’avait pas de problème infectieux à cause du liquide méconial. Je ne me sens pas Maman. J’ai interdiction d’allaiter (encore un cauchemar, moi ai tant rêvé de ces moments de douceur pendant ma grossesse). Je ne peux même pas m’occuper d’elle car impossible de me lever, c’est mon homme qui assume la journée et la nuit les puéricultrices… (« Quand serais-je mère ???!!! ») Elles lui ont collé une tétine, moi qui était contre… je n’ai pas eu mon mot à dire.

Pendant au moins 15 jours l’équipe médicale hésite à me transférer en soins intensifs, mais je serai encore séparée de Margot, plus qu’une nuit… plus que quelques heures… Donc, je tiens bon.

Après 15 jours, la première douche grâce à 2 aides-soignantes, c’était épique ! Elles ont inondé la chambre pour que j’aie droit à ce moment de détente et de bien-être. Je puais tant malgré des petites toilettes quotidiennes. Me laver les cheveux n’a jamais été aussi bon. Je les remercie encore chaudement. J’étais une larve. J’avais perdu toute dignité entre les examens ou les soins fais porte ouverte… je ne compte plus le nombre de personne ayant vu mon postérieur… entre toutes les fois où mon homme m’a aidé avec le bassin pour faire mes besoins, l’a enlevé et vidé après et m’a aidée à me nettoyer… le pauvre il ne m’a pas vu sous mon meilleur jour, c’est le moins que l’on puisse dire. Il doit vraiment m’aimer après tout ça…

Je veux qu’on me laisse tranquille, je veux pouvoir sortir… 
Au final, je vais rester 3 semaines hospitalisée, tous les médecins passent me voir. Je suis une curiosité : les anesthésistes, gynécologues, gastro-entérologue, etc… Mon gynéco passe me voir chaque jour, même s’il ne travaille pas. Moi je ne veux qu’une chose : sortir de là avec ma fille ! 

Margot le jour de la sortie de la maternité

Margot le jour de la sortie de la maternité

Je quitte enfin la maternité la veille de la fête des mères le 25 Mai 2008… mais je ne suis pas joyeuse, je ne suis pas maman, je n’ai pas accouché, je n’allaite pas, je n’ai pas eu de bébé pendant plusieurs jours et j’ai encore beaucoup de difficultés à m’en occuper. J’ai encore une infirmière en visite à domicile pendant 1 semaine pour soigner ma cicatrice qui n’est toujours pas fermée. Mon homme reprendra le boulot 1 mois après l’accouchement et je me sens bien seule avec Margot la journée. J’ai encore un peu de mal à marcher. Ma cicatrice est tout juste refermée.

Quoi qu’il en soit : Margot et moi l’avons échappé belle ! Nous sommes des survivantes !

Aujourd’hui, presque 1 an après, j’en souffre encore beaucoup. Je pleure souvent dès que je repense à l’accouchement, dès que j’en parle… Ce qui exorcisera cette douleur ? Un autre bébé ! J’en suis certaine ! Mais mon homme a peur, peur pour moi et pour le futur bébé ! Je voulais des enfants d’âges rapprochés, voilà bientôt 1 an que Margot est née et nous sommes au point mort !
Je suis guérie, mon foie, mes reins, mon pancréas qui s’étaient arrêtés de fonctionner se sont rétablis. Mon hématome est résorbé.
J’ai une cicatrice de césarienne… et des vergetures énormes qui me rappellent toutes ces souffrances physiques et psychologiques… Elles me complexent énormément, mais on ne peut rien y faire.
Pour ma prochaine grossesse, mon gynéco veut déjà me césariser à 38 semaines de grossesse. Je ne veux pas d’une 2° césarienne, je veux ACCOUCHER ! Il n’y a pas de raison que je récidive ! Je serai de toute façon surveillée comme l’huile sur le feu ! « 

Voilà, plus de 7 ans après, l’émotion est toujours aussi présente.
Margot est très proche de son père, certainement à cause des nombreuses séparations que nous avons subi toutes deux.
J’ai finalement eu 2 bébés ensuite, lorsque l’équipe médicale m’a vu débarquer pour Marie en 2010, ils n’en revenaient pas et se souvenaient très bien de moi ! Idem pour Tom.
J’ai eu des césariennes pour chacune des naissances. Pour Marie à 38 semaines le 25 Mai 2010 (2 ans pile poil après ma sortie de la maternité pour Margot). Pour Tom à 37 semaines, 2 ans et 4 mois plus tard.
Pour chacune des naissances, je n’ai pu m’empêcher de pleurer depuis l’arrivée devant le bloc opératoire jusqu’à la remontée dans ma chambre… On se sent bien seule derrière ce champ opératoire.
Je n’ai jamais plus voulu que mes bébés me quittent après la césarienne. Je les ai allaités tous les 2 et les ai gardés près de moi dans ma chambre nuit et jour !

Aujourd’hui encore, on ne sait pas ce que j’ai eu. Cholestase gravidique ? Réaction allergique l’antibiotique ? Éclampsie ? HELLP syndrome ? Mystère… J’ai beaucoup de regrets, mais, malgré tout, je pense qu’une bonne étoile était au-dessus de nos têtes ce jour-là.
Je sais que je ne suis pas la seule a avoir souffert d’un accouchement catastrophe. Par mon récit, j’essaie d’exorciser mon traumatisme et peut-être, qu’il pourra aider celles qui sont dans mon cas.
Je demande pardon aux futures Mamans qui attendent leur premier enfant, en espérant ne pas les avoir choquées. Heureusement, ce genre d’expérience n’arrive pas tous les jours.
Je remercie mon mari d’être toujours à mes côtés, même s’il n’a jamais pu être présent pendant ces instants importants dans la vie de Parent.

Merci de m’avoir lu, et n’hésitez pas à me laisser un commentaire.
Julie

2 réflexions sur “ Naissance catastrophe… ”

Sandra

Bonjour, j’ai lu votre article par le biais du groupe de la cholestase sur facebook dont je fais également partie ! Je me retrouve beaucoup et comprend ce que vous avez vécu, j’ai également vécu un accouchement relativement dramatique mais mon bébé va bien et c’est le principal. Bien sur les séquelles psychologique restent. Un article sur mon blog raconte également mon accouchement. Le courage nous a tenu pour écrire nos histoires qui restent douloureuse pour beaucoup d’entre nous visiblement. Je suis quelque part soulagée de voir que je ne suis pas la seule. Je vous souhaite pleins de bonheur avec vos bébés. Cordialement. Sandra

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    Julie pour NiceBb

    Bonjour Sandra,
    Merci beaucoup pour ce commentaire (le premier du Blog !).
    Ça fait chaud au cœur 🙂
    En effet, nous ne sommes (malheureusement) pas seules…
    N’hésites pas à poster le lien en commentaire vers l’article de ton blog si tu veux ? Si ça peut aider des mamans 😉
    J’avais créé la page Facebook « La Gratouille » lorsque le diagnostique de la cholestase gravidique avait été posé pour moi… finalement, ce ne serait pas ça à priori… mais bon… je suis contente de voir que cette page profite à toutes les futures Mamans touchées par cette pathologie de la grossesse.
    Et oui, nous avons de la chance, nous avons nos bébés et ils vont bien !
    En revanche, pour Margot, je viens d’apprendre aujourd’hui qu’elle a une malformation de l’émail dentaire qui lui fait des tâches sur les dents, mais aussi et surtout une hypersensibilité de la dentine. Manifestement, ce serait dû aux antibiotiques que j’ai pris pendant cette grossesse… Je m’en veux et j’en veux au généraliste de l’époque. Apparemment, il y a beaucoup d’enfants de la génération de Margot qui ont ce problème. Les antibiotiques mis en cause sont les Tétra-cyclines. Ça abîmes aussi les tendons. Et justement Margot se plains beaucoup depuis plusieurs mois de la cheville et du talon. Je mettais ça sur le dos de sa croissance très rapide, mais du coup, je pense aller consulter rapidement !
    En bref, un message à toutes les futures Mamans qui nous lisent : ÉCONOMISEZ-VOUS ET PROTÉGEZ-VOUS PENDANT LA GROSSESSE !
    Merci encore à toi, Sandra et A bientôt 🙂

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